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Au potager, plusieurs sortes de maladie peuvent attaquer vos cultures. Certaines sont plus courantes que d'autres et peuvent être évitées si on suit les bonnes astuces. Pour cela, il suffit d'observer ses plantes régulièrement et d'être à l'écoute des différents symptômes. Permacool vous présente 6 maladies qui touchent les plantes du potager et vous explique comment les soigner avec des méthodes naturelles.
L'oïdium
On reconnait l'oïdium par l'apparition d’une couche farineuse blanchâtre qui se répand à la surface des feuilles et des tiges de la plante. Cela gêne la photosynthèse et affaiblit par conséquent la plante. Cette maladie est due à des champignons qui apprécient tout particulièrement les cucurbitacées (courges, potimarrons, cornichons,...).
Solutions : Espacez les plants et évitez d'arroser le feuillage. Si la plante est déjà atteinte, ayez le réflexe de retirer et brûler les feuilles malades pour éviter la propagation des champignons. Nettoyez les outils de jardinage qui ont été en contact avec une plante malade. Vous pouvez pulvériser un mélange de lait dilué avec de l’eau (30 cl d’eau pour 70 cl de lait) tous les 3 jours sur les parties atteintes.
La fonte des semis
Causée par plusieurs champignons du sol, la fonte des semis s'attaque aux jeunes plants et entraîne leur mort.
Solutions : Malheureusement, si vos semis sont déjà atteints, il n’y a plus grand-chose à faire. Pour prévenir la maladie, utilisez un terreau sain et aérez le sol. Surveillez la stagnation de l’eau et l’humidité afin d’éviter le développement de champignons.
Le mildiou
Le mildiou fait apparaître des tâches jaunes et huileuses ou un duvet de moisissure blanche sur le feuillage des plantes. Rapidement, la maladie progresse, atteint les tiges et les fruits jusqu’à entraîner le pourrissement du tubercule. Cela touche fréquemment les tomates, les pommes de terre ou la vigne. Due à des champignons, cette infection se propage par temps humide à des températures comprises entre 18 et 25 °C. Les spores (organes de multiplication) se déplacent dans l’air. Le mildiou est souvent confondu avec l’oïdium, mais il est plus redoutable.
Solutions : Ne mouillez pas le feuillage lors de l'arrosage et coupez les feuilles infectées. Espacez les plants les uns des autres, pour permettre à l’air d’assécher la surface des feuilles. Vous pouvez pailler le sol afin de limiter le développement de la maladie. Quand la plante est atteinte, vaporisez du bicarbonade de soude dilué avec de l’eau. Cet antifongique naturel est préférable à la bouillie bordelaise, qui peut polluer les sols et nuire la biodiversité.
La rouille
Différents champignons sont responsables de la rouille. Des tâches de couleur rouille (jaune orangé) sont observées sur les feuilles et provoquent leur dessèchement. Pour cette maladie, les espèces sont nombreuses et spécifiques à chaque plante : la rouille du framboisier, la rouille de la pomme de terre, etc…
Solutions : Supprimez les feuilles malades et arrosez au pied. Le souffre peut être utilisé en prévention.
Le cul noir
La maladie du cul noir s'attaque aux tomates. On constate des tâches noires sur la partie inférieure des tomates. Il s’agit d’une nécrose due à un manque d’eau ou un arrosage irrégulier. Le plant de tomate ne parvient pas à puiser correctement les éléments dont il a besoin. Ce phénomène est davantage observé sur les tomates allongées que sur les tomates rondes. La culture en pot ou sous serre favorise cette maladie :
✓ En pot, le système racinaire ne peut s’étendre pour puiser les ressources nécessaires.
✓ Sous serre, la chaleur entraîne la déshydrations des plantes.
Solutions : Arrosez de façon régulière vos pieds de tomates (surtout s'ils sont cultivés en pots ou sous serre) et pensez à enrichir la terre avec des fertilisants naturels.
L'alternariose
Aussi appelée « pourriture noire », l’alternariose est d'origine fongique. La maladie s’attaque aux feuilles et aux fruits qui brunissent et finissent par tomber. Elle s'identifie par des tâches noires entourées de jaune et entraîne la pourriture des tiges et des tubercules de la plante. L'atlternariose est connue notamment pour s'attaquer à la tomate ou la pomme de terre. L’infection est favorisée par la chaleur et l’humidité, notamment lorsque les plants sont sous abris. Elle peut aussi être causée par l’alternance de période humide et ensoleillée, comme la rosée en période où les températures sont élevées.
Solutions : Pour l’éviter, pensez à bien aérer vos abris et protégez les feuilles des surfaces qui conservent l’humidité (condensation). Dès les premiers symptômes, il est conseillé de supprimer les parties atteintes.
Les principales maladies du potager